2012(6) : « Les tâches [ou les missions, les objectifs] de l’AIMA »

[2012-Taches_missions_objectifs_AIMA.doc]

[version anglaise : 2012-AIMA_Mission_Statement]

 

LES TÂCHES [ou les MISSIONS, les OBJECTIFS] DE L’AIMA

 

______

 

L’AIMA aura bientôt un demi-siècle d’existence (1966-2016). Il n’est pas trop tôt pour commencer à réfléchir sur ce passé déjà long et pour tenter d’en tirer quelques enseignements. À quoi l’AIMA a-t-elle servi dans le passé, à quoi peut-elle servir dans le futur, et surtout à quoi voulons-nous la faire servir ? Telles sont les questions auxquelles sont proposés quelques éléments de réponse dans ce qui suit.

 

L’héritage : les congrès, la revue Acta Museorum Agriculturae.

 

Commençons par rappeler la règle selon laquelle l’AIMA tient congrès tous les trois ans, chaque fois dans un pays différent. Car cette règle est fondamentale. Il est arrivé que le délai des trois ans n’ait pas été respecté à la lettre, mais à cela près, les congrès se sont succédé sans véritable interruption depuis la création de l’AIMA, et on peut considérer cela comme un vrai succès. Les congrès ont été et doivent rester une tradition essentielle dans la vie et l’activité de l’AIMA. Tradition vivante et forte, à laquelle nous devons rester fidèles.

La seule innovation qu’on puisse envisager sur ce plan est d’élargir le cercle des pays concernés. Jusqu’ici, tous les congrès sont tenus dans des pays européens, et il y avait de solides raisons à cela. Pratiquement, ce fut longtemps la seule solution possible, et on est en droit d’estimer que c’est encore la meilleure. Mais cela ne doit pas nous empêcher de nous poser la question : l’AIMA doit-elle, dans les faits, rester européenne, ou doit-elle  devenir une association réellement internationale ? Dans la première hypothèse, le bon sens voudrait qu’on en change la dénomination et les statuts. Si au contraire nous pensons que l’AIMA doit devenir véritablement internationale, ce qui est d’ailleurs inscrit dans ses statuts actuels, alors il faut que certains de ses congrès se tiennent hors d’Europe. C’est un point sur lequel le Presidium devra se prononcer explicitement.

Il paraît en outre souhaitable d’introduire quelques modifications dans l’organisation des congrès eux-mêmes. Que le thème de chaque congrès soit de la responsabilité du pays hôte, c’est la tradition de l’AIMA, tradition excellente et qu’il n’y a aucune raison de remettre en question. Mais les congrès sont aussi l’occasion de rencontres et d’échanges sur toutes sortes de questions autres que le thème principal. Il est donc souhaitable que dans l’organisation de chaque congrès, une certaine plage de temps soit réservée à des ateliers libres, sur d’autres thèmes que celui du congrès. À la seule condition naturellement que l’inscription de tel ou tel atelier au programme du congrès ait été demandée au préalable par un nombre suffisant de participants.

C’est d’ailleurs ce qui se passe dans la plupart des congrès scientifiques internationaux, où l’existence d’un thème principal n’exclut nullement la tenue d’ateliers libres. Diversité qui est plutôt un facteur de succès, dans la mesure où elle permet de rassembler au delà des spécialistes du thème principal. Il est probable que les congrès de l’AIMA seraient plus appréciés et plus suivis si cette diversité d’expressions y avait une place reconnue, et pour ainsi dire officielle. Là encore, c’est au Presidium qu’il appartient de dire si l’usage des ateliers libres doit être introduit de façon explicite dans l’organisation de nos congrès.

 

Après les congrès, l’autre activité de l’AIMA a longtemps été la revue Acta Museorum Agriculturae (AMA), où étaient publiés les actes des congrès. D’abord publiée à Prague par le Musée d’Agriculture de Tchécoslovaquie, cette revue a cessé de paraître après le volume XXII, contenant les actes du congrès de 1989 à Randers (Danemark), publié en 1991. Par la suite, les actes des congrès ont été publiés par les pays organisateurs. Faut-il considérer la disparition d’AMA comme inéluctable ? Ou faut-il au contraire essayer de faire renaître cette revue sous une forme ou sous une autre ?

La question est complexe. Elle pose une multitude de questions, notamment d’ordre juridique (qui est propriétaire du titre ?) et technique (ne vaut-il pas mieux s’en tenir à une publication électronique ?). Elle implique aussi une réflexion d’ensemble sur le devenir des revues, nationales aussi bien qu’internationales, consacrées à l’histoire de l’agriculture. Ce qui nécessiterait un gros travail préalable de recherche documentaire, car ces revues sont ou ont été nombreuses1,. Avons-nous, à l’AIMA, les ressources nécessaires pour entreprendre un tel travail ? Là encore, c’est une question sur laquelle seul le Presidium est en mesure de se prononcer.

 

Les thèmes relevant de la compétence de l’AIMA. 1- La muséologie.

 

Il peut sembler un peu contradictoire, après avoir plaidé en faveur d’ateliers libres, de proposer une liste de thèmes susceptibles de faire l’objet de tels ateliers. L’exercice, qui n’est d’ailleurs pas facile, risque en effet de limiter trop étroitement le champ des réflexions. Si je le propose malgré tout, c’est pour nourrir une réflexion qui doit rester aussi ouverte que possible. Autrement dit, il ne faut pas voir dans ce qui suit un catalogue défini de thèmes à traiter, mais une simple liste d’exemples possibles, que chacun pourra compléter ou corriger à son gré.

J’ai trouvé commode de répartir ces exemples en deux catégories, selon qu’ils relèvent plutôt du fonctionnement interne des musées, c’est-à-dire de la muséologie, ou plutôt de leur contribution à l’histoire, à la géographie, à l’archéologie, etc., de l’agriculture, c’est-à-dire de la recherche ― étant bien entendu qu’il n’y a pas de limite tranchée entre les deux catégories.

 

Voici quelques thèmes qui relèvent plutôt de la muséologie proprement dite :

- documentation, conservation et sécurité des objets (« objets » étant pris ici au sens le plus large, y compris archives, films, archives sonores, documents électroniques, etc.) ;

- réalisation d’expositions permanentes et temporaires ;

- statut des musées et de leurs collections ; conditions d’acquisition et d’aliénation des objets ; assurances, normes de sécurité pour les parties ouvertes aux visiteurs, etc. ;

- coûts de fonctionnement des musées, leurs ressources, possibilités de financements publics et privés ; le marché des objets de collection ;

- collaboration des musées entre eux et avec les collectionneurs : échanges d’informations ou d’objets, organisation et circulation d’expositions, etc.

- rapports des musées avec les administrations, les organisations agricoles et professionnelles, les entreprises privées…

- rapports des musées avec les universités et les institutions de recherche ;

- relations avec le ou les publics ; identification des publics visés : scolaires (professionnels, « grand public », etc.) ; analyse et bilan des opérations (expositions temporaires, publications, etc.) destinées à ces différents publics.

 

On reviendra plus loin sur certains de ces points. Pour compenser ce que cette énumération a de trop sec ou de trop abstrait, un exemple concret peut être utile. Celui des véhicules agricoles a l’intérêt de poser des problèmes de conservation particulièrement difficiles. Il s’agit en effet d’objets en bois (sauf les bandages de roues, etc.) et de grandes dimensions. En bois, cela signifie qu’ils se détériorent très vite lorsqu’ils sont laissés à l’air libre. Et de grandes dimensions, ce qui fait que leur conservation exige des surfaces couvertes considérables, dont beaucoup de musées ne disposent pas. Par ailleurs, il faut bien constater que ces véhicules n’intéressent qu’assez peu les collectionneurs, au contraire de ce qui est le cas pour les tracteurs, les moissonneuses et les machines en général. Le résultat est que, dans un pays comme la France, la situation est particulièrement désastreuse à cet égard. Est-elle meilleure dans d’autres pays ? C’est possible, c’est même probable. D’où l’intérêt d’un groupe de travail international sur ce thème, au sein duquel les différentes solutions apportées à ce problème pourraient être identifiées et portées à la connaissance de tous..

 

Les thèmes relevant de la compétence de l’AIMA. 2- La recherche.

Les thèmes relevant de la recherche sont évidemment innombrables. Ceux qui intéressent plus particulièrement l’AIMA sont évidemment ceux qui partent de l’interprétation des collections. Ici encore, le thème des véhicules agricoles serait un bon exemple. Au delà des questions d’ordre muséologique, en effet, il pose d’innombrables questions d’ordre historico-géographique qui appellent des comparaisons internationales aussi larges que possible. Où que ce soit dans le monde en effet, et autrefois comme aujourd’hui, le transport a toujours été une des tâches les plus importantes et les plus astreignantes de l’agriculture, et la diversité des moyens de transport (y compris leur absence) est un des facteurs essentiels qui permettent d’interpréter la diversité des agricultures elles-mêmes.

À titre indicatif, voici deux autres exemples qui concernent directement l’interprétation des objets, et notamment des outils de l’agriculture.

Celui, d’abord, des gestes du travail, dans des activités aussi diverses que le semis, la récolte (notamment le maniement des faucilles, des faux, etc.), le travail des grains (à la meule, au mortier), le pétrissage du pain, la conduite des animaux, et quantité d’autres. Les gestes du travail sont parfois en outre accompagnés de cris modulés, de chants etc. Nous savons tous qu’une connaissance précise des gestes est indispensable à l’interprétation des objets. Or les gestes, les chants, etc., ont souvent une géographie propre, qui implique des comparaisons internationales aussi larges que possible. En outre, beaucoup de ces gestes ont déjà disparu et ne nous sont connus que par des sources qui posent des problèmes de conservation ou de documentation spécifiques (iconographie, films, enregistrements sonores, etc.).

Un autre exemple serait celui des fabricants d’outillage agricole. On pense bien sûr aux artisans de village, notamment aux forgerons. Mais il ne faut pas oublier les fabricants plus spécialisés, dont l’existence, pour certains, est attestée depuis plusieurs siècles. Ces fabricants avaient parfois des aires de chalandage très vastes, internationales. Ce fut le cas typique, du XVIIe au XIXe siècle, des fabricants autrichiens de faux, dont les produits se vendaient dans presque toute l’Europe. Mais il faudrait aussi s’interroger sur les fabricants d’outils manuels spécialement destinés aux pays coloniaux (machettes, entre autres). La fabrication de véhicules agricoles, d’instruments aratoires, et plus tard naturellement de machines agricoles, est également un thème auquel les comparaisons internationales peuvent apporter beaucoup. Le fait que l’histoire de l’agriculture rejoint ici celle de l’industrie, peut en outre être l’occasion de collaborations fructueuses avec d’autres institutions.

Ces exemples ne sont proposés que pour mémoire. Ce qui peut faire l’originalité et la force de l’AIMA, c’est de proposer des recherches à partir des objets. La recherche universitaire classique ignore trop souvent l’intérêt des objets et des questions qu’ils posent. C’est une lacune que l’action de l’AIMA peut permettre de corriger.

 

Les relations de l’AIMA avec d’autres organismes.

 

L’AIMA est, depuis sa création, une « organisation affiliée à l’ICOM ». Mais cette relation qui est restée un peu formelle, il faudra lui donner davantage de contenu. Des contacts à cet effet ont été pris au siège de l’ICOM à Paris. Un des problèmes qui se posent, que ce soit avec l’ICOM ou avec d’autres organismes, est que l’AIMA n’a pas de réelle existence juridique. C’est un problème difficile auquel le secrétaire, a déjà consacré beaucoup d’efforts.

Mais s’il est nécessaire de renforcer les liens de l’AIMA avec les institutions muséales telles que l’ICOM, il l’est tout autant d’agir du côté des institutions agricoles, à commencer par la FAO. Cela ne va pas de soi, parce que la FAO n’a pas manifesté jusqu’ici d’intérêt bien marqué pour les questions relatives au patrimoine et à l’histoire de l’agriculture. Les contacts qui ont été pris ces derniers mois avec un de ses responsables, Luc Guyau, n’ont pas encore abouti à des décisions concrètes, mais ce n’est qu’un commencement. Peut-être pourrait-on envisager une future réunion du Presidium au siège de la FAO, à Rome, dans le but de faire avancer pratiquement les choses.

 

D’une manière générale, la question se pose des relations entre les musées d’agriculture et les organisations professionnelles agricoles. Mais c’est une question qui ne peut être résolue que pays par pays. Le rôle de l’AIMA dans ce domaine pourrait être de faire connaître à ses adhérents les solutions les plus intéressantes trouvées dans certains pays.

 

Enfin, la question se pose aussi des relations des musées d’agriculture avec les institutions d’enseignement. L’enjeu ici est particulièrement important, et il le deviendra de plus en plus. Car dans les sociétés modernes, l’agriculture ne fait plus partie de l’horizon des citoyens ordinaires, ce qui laisse la place à toutes les idées possibles et imaginables, y compris les plus fausses. Dans quelle mesure un enseignement de l’histoire de l’agriculture, appuyé entre autres sur les musées, permettrait-il de remédier à cette situation ? Quelle place pourrait-on ou devrait-on donc faire à l’histoire de l’agriculture dans l’enseignement ? Dans l’enseignement général d’abord, à tous les niveaux envisageables. Mais aussi et surtout dans l’enseignement agricole et agronomique, où l’histoire est trop souvent considérée avec le dédain ou la méfiance qui affectent tout ce qui porte la marque du « passéisme ». Ici encore, le rôle de l’AIMA pourrait être de faire connaître les situations qui existent dans différents pays, avec leurs avantages et leurs inconvénients respectifs.

 

Activités tournées vers le public : expositions, fêtes, publications, etc.

Bien que la question des expositions soit évidemment centrale pour tous les membres de l’AIMA, nous n’y reviendrons pas ici, si ce n’est pour rappeler que le succès des expositions dépend beaucoup de l’intérêt qu’elles parviennent à susciter dans tel ou tel « public ». L’analyse des publics est un thème essentiel de toute politique muséale.

De la question des expositions, on passe sans transition à celle des « travaux à l’ancienne », fêtes des battages, et démonstrations de toutes sortes, qui ont pris une importance considérable depuis au moins les années 1970. Certaines de ces fêtes sont organisées par des musées, mais pas toutes. En France en tous cas, ce sont souvent des associations locales qui en ont pris l’initiative, et qui continuent à les organiser depuis trente ou quarante ans avec un succès qui ne se dément pas. La plupart des pays ont des expériences à la fois semblables et différentes. Il serait bon que l’AIMA puisse susciter des études comparatives internationales sur l’organisation de ces fêtes, leur succès, leur évolution. Un problème essentiel est évidemment de savoir ce qui se passe quand les premiers démonstrateurs, qui étaient des travailleurs « authentiques », dans la mesure où ils ne faisaient que reproduire en public des gestes qui avaient été ceux de leur vie quotidienne, disparaissent et sont remplacés par des « acteurs », qui reproduisent les mêmes gestes sans avoir eu la même expérience vécue. C’est un peu le problème de l’archéologie expérimentale…

Les publications des musées sont également destinée au grand public, mais en partie seulement. Car nombreuses sont celles (les catalogues, par exemple) qui sont d’abord à usage interne, même si on s’efforce souvent, et à juste titre, de les rendre accessibles à un public plus large. Ces publications à usage interne sont principalement destinées aux professionnels des musées eux-mêmes2, ainsi qu’aux chercheurs, collectionneurs, amateurs ou connaisseurs qui s’intéressent à telle ou telle catégorie d’objets. Ces publications ont souvent un caractère un peu confidentiel, et une diffusion trop restreinte. Que peut faire l’AIMA pour améliorer cette situation ? C’est encore une question qui doit être soumise au presidium. Il est clair que si l’AIMA parvient, comme il est envisagé, à se doter d’un site Internet, ce site pourra être un instrument tout à fait essentiel en vue de l’élaboration d’une bibliographie réellement internationale des publications produites par et sur les musées d’agriculture.

Un dernier exemple, qui paraîtra peut-être un peu anecdotique, est celui des modèles réduits et des jouets. Les jouets sont de toujours et de toutes les civilisations. Encore aujourd’hui, il suffit de visiter quelques boutiques spécialisées pour se rendre compte de l’importance que les jouets « agricoles » (tracteurs avec leurs remorques, moissonneuses-batteuses... ) continuent d’avoir dans nos sociétés modernes. Mais à côté des jouets proprement dits, il y a eu des modèles réduits, fabriqués dans un but plus sérieux, publicitaire ou pédagogique. Ces modèles « sérieux » ont probablement eu leur heure de gloire au XIXe siècle, comme moyen de diffuser la connaissance des machines et des instruments perfectionnés auprès d’écoliers ou de paysans auxquels les descriptions et les dessins ne parlaient pas aussi clairement que les objets en trois dimensions3. Beaucoup de ces modèles ont disparu, mais il en reste des collections ici et là, qui mériteraient peut-être qu’on s’y intéresse davantage.

Dans la question générale des activités tournées vers le public, il ne faut pas sous-estimer l’importance des modèles réduits, qu’ils soient jouets ou « objets sérieux ». Les jouets et modèles anciens sont des objets de collection comme les autres et qui doivent être traités comme tels. Mais on peut aussi se demander si les musées ne pourraient pas susciter ou organiser eux-mêmes la fabrication de modèles, dans le double but de mieux faire connaître certains objets de leurs collections et d’en tirer des ressources par la vente (ou par la perception de droits). Probablement certains musées l’ont-ils déjà fait, et il serait utile de connaître le résultat de leurs expériences. C’est encore un thème sur lequel l’AIMA pourrait être utile comme instrument d’échanges entre ses membres.

 

Dernières remarques

L’AIMA est une association sans moyens importants. Il est évident qu’il serait contre-productif de la lancer prématurément dans des projets trop nombreux ou trop ambitieux, ce qui ne pourrait aboutir qu’à l’échec et au découragement. Mais rien ne nous empêche de réfléchir à ce qu’il serait souhaitable de faire, ne serait-ce que pour pouvoir réagir en temps utile aux opportunités qui pourraient se présenter. Cette réflexion doit être collective. Toutes les idées sont bienvenues et doivent pouvoir circuler sans contraintes, étant entendu qu’il ne faudra engager l’association dans des actions concrètes que si un minimum de conditions favorables sont réunies. Reste que c’est par la circulation des idées que se créent, parfois, les conditions favorables à leur réalisation. Et cette tâche-là est bien du ressort de l’AIMA.

 

François Sigaut
Le 8 avril 2012

 

1 Quelques titres parmi beaucoup d’autres : Agrártörténeti Szemle en Hongrie, Agricultural History aux États-Unis, Agricultural History Review en Grande-Bretagne, le JATBA (Journal d’Agriculture Tropicale et de Botanique Appliquée) en France, Tools and Tillage au Danemark, Vĕdecké Práce Zemědělského Muzea en Tchécoslovaquie, Zeitschrift für Agrargeschichte und Agrarsoziologie en Allemagne…).

2 Un exemple ancien de publication d’intérêt international est le Handbuch der Europäischen Freilichtmuseen für die Reise, für das Studium, für die intermuseale Kommunikation d’A. Zippelius (Köln/Bonn 1974), publié par le Musée de plein air de Kommern en Rhénanie. Les mots „communication intermuséale“ qui apparaissent dans le sous-titre sont particulièrement significatifs des intentions de l’auteur.

3 La tentative la plus récente d’utilisation de modèles à des fins pédagogiques a peut-être été celle présentée dans la brochure Models for rural development, par C. De Laet et al. (Londres, Acton Society Trust & Commonwealth Science Council, 1979).