Par l’importance qu’il attache aux outils et à l’action outillée, François Sigaut s’intéresse donc forcément aux institutions chargées de la conservation des outils et des objets de la vie quotidienne, ce qu’on appelle aujourd’hui les musées d’ethnologie – terme impropre pour les distinguer des musées des beaux-arts. Il découvre ainsi l’importance de la tradition muséographique de l’Europe orientale par une première mission en Tchécoslovaquie en 1976. Puis il participe aux travaux de l’Association internationale des musées d’agriculture (AIMA), ce qui l’entraîne à fonder avec d’autres l’AFMA (la fédération française) en 1982. Il est décédé alors qu’il était président en exercice de l’AIMA et qu’il s’apprêtait à effectuer une mission en Inde, afin d’ouvrir l’AIMA aux nouveaux pays émergents.
Musées d’agriculture
1977a) « Congrès international des musées d’agriculture. Reading (5-10 avril 1976) »
1983c) « Ethnologie et patrimoine industriel : réflexions sur la culture technique »
1983(2) : L’Association Internationale des Musées d’Agriculture (AIMA)
1984(1) : « Passé, présent et futur des musées d’agriculture en France »
1984c) « Les musées d’agriculture dans le monde et en France »
1984f) « France. Conservatoire national du Machinisme et des Pratiques agricoles (C.N.M.P.A.) »
1987 : Rapport au Conseil du patrimoine ethnologique sur le thème de la « Culture technique »
1992b) « La culture technique et les écomusées »
1993g) « Musées d’agriculture et filières de développement rural »
2010(6) : « Des idées… » (retour sur « forme-fonctionnement-fonction »)
2012d) “AIMA : A rich European Past, a Future opened on the World”
2012(6) : « Les tâches [ou les missions, les objectifs] de l’AIMA »
Fonds documentaires
1981 : Rapport sur les fonds anciens d’agriculture de quelques bibliothèques de la région parisienne, avril-mai 1981, 22 p. + 2 lettres
1982a) « Les fonds documentaires anciens relatifs à l’agriculture »